Il s’agit du logis abbatial primitif. Le corps oriental comportait une grande salle d’apparat au-dessus d’un étage de service, où l’on voit actuellement un ancien pressoir à pomme remonté à cet emplacement. Un escalier extérieur couvert, placé entre les deux bâtiments, du côté nord, permettait d’accéder à la salle d’apparat.

De grandes fenêtres éclairaient au sud ce bâtiment : au rez-de-chaussée elles étaient en arc brisé, à l’étage rectangulaires ; toutes comportaient un meneau et un traverse centrale. Sur le mur extérieur de ce bâtiment du côté sud, on voit deux « contreforts », qui sont en réalité les conduits des cheminées situées à l’étage.

À L’intérieur de cette salle, les murs étaient peints, à l’ocre rouge, d’un faux appareil de pierre à double filet, avec, au centre, une fleurette à six pétales. Sur le mur pignon oriental, à l’étage, à l’emplacement de ce qui était sans doute un oratoire, des fresques du milieu du XIVème siècle représentent Saint Michel terrassant le dragon, et l’Annonciation.